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marți, decembrie 10, 2024

Iată ce ascund Traian Băsescu și camarilla sa din parchete sau servicii secrete – ep.3

Viktor Bout – Dosar complet de crimă organizată și terorism în limba franceză

 Vă prezentăm în continuare, în serial, una dintre cele mai complexe documentații referitoare la crimă organizată și terorism, derulate de celebrul traficant de armament Viktor Bout și complicii săi. Reamintim că celebrul Bout a fost prins de autoritățile americane, judecat și condamnat la 25 de ani închisoare de abia după ce serviciile secrete române (partenere de trafic cu armament ale lui Viktor Bout) l-au trădat. Parchetul General și serviciile secrete române au deschis cu această ocazie dosarul strict secret de importanță deosebită 628/D/P/2005, care și astăzi este ținut la sertarul cuplului Băsescu-Kovesi. Dosarul Armamentul, cum este acesta cunoscut  a fost disjuns în 4 iulie 2005, din dosarul Răpirea din Irak și conține date importante din dosarul Îigareta 2. Inclusiv Anexa S207 a dosarului Țigareta 2, secretizată abuziv de Palatul Cotroceni. Ce ascund complicii români ai lui Viktor Bout ? Veți afla în continuare. Din păcate, informațiile ne-au fost furnizate în limba franceză, neavând timpul necesar traducerii.

 L’Afrique, avant l’Afghanistan ou le Kosovo, donc, mais encore avant un petit aéroport perdu au fond de l’Arkansas, patrie de Bill Clinton. Car cet endroit, dans les années 80-90, où les USA soutiennent les mouvements islamistes par haine du communisme est vite devenu une plaque tournante incontournable de différents trafics : celui des armes, bien sûr, mais en même temps celui de vastes quantités de drogue, de la cocaïne, surtout, en provenance de Colombie et chargée d’inonder le marché américain et européen. Sur ce tout petit aéroport de campagne vont donc se poser des engins inattendus. D’antiques Fairchild C-123 Providerde la guerre du Viet-Nam, des Hercules HC-130 et autres avions de transports, et même des Boeing 727 Afghans ! Pour cela, toute un myriade de fausses sociétés commerciales d’aviation vont être inventées, toutes reproduisant le syndrome d’Air America. A savoir des avions au look civils, mais pilotés par des militaires ou des mercenaires en mission gouvernementale. Ces sociétés, nous les retrouverons durant l’ère Bush, car ce sont les mêmes qui effectueront les fameux vols de „renditions”, pour que les prisonniers de Guantanamo aillent se faire torturer ailleurs qu’aux USA… Parmi celles-ci, une entreprise de Viktor Bout.

 Des Kalachnikovs des Balkans apparues on ne sait comment en Afghanistan, où Al-Qaida „prend le contrôle” disait-on précédémment „officiellement” ? Sauf… que des photos vont démonter le bel édifice. Une seule, pour commencer. Celle-ci. Un des fameux Boeing d’Ariana Airlines, (ici un exemplaire de 1973 à Orly !) en train d’être remis à neuf au beau milieu… de l’Arkansas. Le fief des Clinton, en un endroit très spécial : la base „secrète” de la Mena, celle qui relie le pays aux trafics de l’Iran-Gate d’un côté et des opérations douteuses de la CIA en… Afghanistan. Le même, repeint et photographié ici à Athènes, en 2008. Je reviendrais bientôt plus en détail sur le rôle de cette base qui a fait la une des journaux à scandale aux temps de Clinton (une manœuvre des républicains pour l’abattre politiquement qui sera arrêtée quand ceux-di redécouvriront que la Mena avait également beaucoup servi à Reagan !). L’avion était un ancien d’Air France (ici à Roissy en 1993, déjà repeint aux couleurs d’Ariana et photographié ici en 1988 sous les couleurs d’Air France) ! La Mena, décrite ainsi en 1991 : „Quoi qu’il en soit Mena possède un aéroport et il ressemble de l’extérieur à un aéroport ordinaire, normal. La seule chose qui différencie Mena Aéroport de tout autre est le fait qu’il y a des rangées et des rangées de hangars pour entretiens d’avions Aujourd’hui, le réaménagement d’avion est une industrie qui est fortdemandé par deux principaux clients payants. L’un d’eux est la CIA, et l’autre sont des trafiquants de drogue”… indique Mark Swaney, interviewé en sur la radio WBAI, qui continue un tableau assez affolant de l’endroit : „aujourd’hui, la Mena a le plus grand deuxième ou troisième – je ne sais pas exactement, en tout cas l’une des plus grosses installations de réaménagement d’avion des États-Unis. Et comme telle, elle a été – bien avant l’épisode des événements au Nicaragua – une base des opérations secrètes de la CIA- et reste à ce moment encore une base de la CIA”. En somme, les avions d’Ariana affrêtés par Victor Bout étaient entretenus par la CIA… voilà qui est aussi très clair, et même indéniable ! La fable de la découverte de 1998 de „techniciens” d’Al-Qaida réparant les avions d’Ariana ne tient pas la route deux minutes : c’était bien ceux de la CIA ! Les „équipes au sol du trafiquant d’armes clandestines Victor Bout” qui „effectuaient des tâches de maintenance sur les avions d’ Ariana Airlines ” n’étaient autres en réalité que des gens de Dodson International Parts, société installée à la Mena, comme nous allons le voir.

Un deuxième cliché plus récent encore ruine la maison de briques du petit cochon effarouché Wolosky. La fable s’effondre. Celui d’un bus, fourré comme il se peut dans la soute d’un Illyushin-76, sur une base américaine le 30 décembre 2009. Poussé par les hommes du 380th Expeditionary Logistics Readiness Squadron stationnés pour l’occasion à l’Andrews Air Force Base. Deux bus, exactement, de 44 places, note le site. Direction l’Afghanistan. Dans le reportage, on ne parle que du modèle „russe” de l’avion. Or, sur sa queue, son code, EK-76787, indique qu’il s’agit d’un avion de …. Phoenix Aviation. Un bloggeur note que ce transport n’a au fond aucun sens :”on dirait une part de l’argent pour le programme Clunkers (la reprise des vieilles voitures aux USA). Prenez un bus à 75 000 dollars et dépensez 60 000 dollars le faire voler à l’autre bout du monde. Alors qu’un bus chinois coûte ….35 000 dollars et largement moins à transporter…” un autre ajoute, hilare : „plan impressionnant, mais lorsque vous calculez le coût du fret, ce doit être l’autobus scolaire le plus cher au monde”. Mais transporté à grands frais par Phoenix Aviation… société de Victor Bout ! L’avion est l’ancien RA-76787, de chez „Magadan Avia” Leasing et „A400”. La même société qui volait en 2004 en ill-18. Avec son RA-76464 photographié ici à Sharjah en mars 2010. Un transport de deux bus de cette manière n’a en effet aucun sens. Mais c’est fout ce qu’on peut aussi caser, dans un bus, comme sait si bien le faire l’ISI en Afghanistan… rappelez-vous donc ! Le but du jeu n’est pas de se rendre utile : le car on ne sait pas ce qu’on va en faire à Kaboul (à moins qu’il ne serve de transport à autre chose !) : le but du jeu est de facturer à Phoenix Aviation une prestation qui lui fait empocher un bénéfice conséquent. Evidemment, dans le contrat, il ne faut pas chercher non plus l’appel d’offres et la mise en concurrence : c’est encore un de ces fameux „no bid contract”, à savoir un choix sans aucune concurrence. Le système est parfait : les bus ne servent strictement à rien dans cette histoire !

Phoenix, déjà décrit sur Agoravox en mars 2008 : „en 2003 encore, en effet, les fameux Antonov de Bout ont effectué 190 rotations en Irak. A partir bel et bien d’aéroports contrôlés par l’armée américaine. Tout est consigné dans un document, disponible ici. On y apprend que la société Phoenix Aviation se chargeait des transports d’armes à bord d’Ilyushin 18 et de quelques Boeing 737, immatriculés cette fois aux Emirats Arabes Unis. Une autre firme, Mega Airlines, immatriculée au Kazakhstan et dotée de 3 Boeing 727 et de 4 Ilyushin IL-18 a également servi aux transferts. Mega Airlines provient de la société Trans Aviation Global Group et de Air Bas, deux anciennes compagnies de Bout, appelée aussi parfois Irbis, qui détient un vieil Antonov 12 qui a pas mal sillonné le monde pour un avion cargo. Enregistré sous le nom de Trans Air Congo à Kinshasa, il provenait de Dolphin, encore une autre société écran de Viktor Bout. Immatriculé A6-ZYB, il est devenu 9L-LEC chez une firme nommée Skylink/Aerolink… on le retrouvera en Irak également, avant qu’il ne se crashe au Congo. Les avions de Viktor changent régulièrement d’affectation et d’immatriculation, meilleur moyen de brouiller les pistes pour ceux qui veulent prouver leur utilisation délictueuse”.Bref, le système est en place et fonctionne : au gré des coups de pinceaux, Viktor Bout jongle avec ses appareils et brouille les pistes. Chez lui, un appareil reste rarement trois mois avec la même décoration. Voire le même enregistrement.

Phoenix Aviation, créé avec un „ami” américain assez particulier,, un cas „passionnant : „en 1993, Richard Chichakli se lie d’amitié et d’affaires partenaires avec But. En 1995, l’aéroport de Sharjah embauche Chichakli comme directeur commercial d’une zone de libre-échange aujourd’hui très utilisée par Bout. Chichakli, un Syrien de naissance, a un aspect intéressant. Il prétend avoir été ami avec Oussama ben Laden alors qu’il étudiait en Arabie saoudite au début des années années 1980 (…) En 1986, il a déménagé au Texas, est devenu un citoyen américain, et a servi dans l’armée des États-Unis jusqu’en 1993, se spécialisant dans l’aviation, l’interrogatoire, et les services secrets. Il affirmera plus tard que non seulement il a servi dans l’armée américaine, mais aussi qu’il passé environ 18 années à travailler dans les services secrets (qui, si c’est vrai voudrait dire aussi qu’il était un agent de renseignement quand il était ami avec Ben Laden). La encore, on sait donc qu’il est, mais on laisse faire… Chichakli est un homme-clé des opérations : c’est le point d’ancrage sur le sol américaine de Viktor Bout.

Comme le dit un grand spécialiste de Bout, relevé encore par Farah… : „Il avait un réseau logistique, le meilleur dans le monde”, dit (notre fameux) Lee S. Wolosky, un ancien membre du personnel au Conseil de sécurité nationale (NSC), qui a dirigé les efforts inter-institutions des États-Unis pour suivre Bout à la fin des années 1990. „Il ya beaucoup de personnes qui peuvent livrer des armes à l’Afrique ou l’Afghanistan, mais vous pouvez compter sur une main ceux qui peuvent fournir les principaux systèmes d’armes rapidement. Viktor Bout est au sommet de cette liste.”Question logistique, s’est en effet rôdé : ce qui va enrichir Bout, c’est de faire des vols retours qui rapportent eux aussi :”l’argent est venu en quantité quand il a réalisé qu’il pouvait voler lucrativement avec une cargaison commerciale sur les vols de retour des armes. Son plus beau coup il le fera avec des glaïeuls achetés 2 dollars à Johannesburg et revendus 100 dollars à Dubaï”. Lee S. Wolosky peut après ça toujours venir parler en 2010 de sa „grande surprise” de découvrir le Pentagone utilisant les avions de Victor Bout : c’est lui qui organisait son trafic dans les Balkans ; vingt ans auparavant !

A la Mena, au beau milieu des Etats-Unis, il se passait donc de bien étranges choses. Au fond de l’Arkansas, pays des Clinton mais pas uniquement : la Mena relie également Bill Clinton à Bush père : „Beaucoup de gens ne savent pas que l’Arkansas a été très fortement et très profondément impliqué dans l’affaire Iran-Contra tout le temps où le gouverneur s’appelait Clinton ???? Le Gouverneur de l’État ! Et il y a eu de nombreuses histoires écrites à ce sujet dans la presse. Eh bien l’histoire, c’est que Mena Mena est une ville très petite au milieu des montagnes du sud-ouest de Ouachita, au sud-ouest de l’Arkansas et ce n’est pas un hasard, car c’est aussi situé dans le disctrict du congressiste John Paul Hammerschmidt, le troisième de l’Etat. Or il s’avère que John Paul Hammerschmidt est aussi l’un des très proches amis de George Bush (père) : il a été le Presidential Campaign Manager pour sa campagne de 76 et à nouveau en 1980. Les deux personnes sont très proches”. Hammerschmidt, pilote émérite décoré de la Distinguished Flying Cross. Hammerschmidt, qui avait battu Clinton de quelques voix, lors de l’élection de 1974, en pleines suites du Watergate, où a été abondamment utilisé la „dénégation plausible”. Hammerschmidt, proche des milieux d’extrême droite US, resté fort intéressé par les questions d’aviation et resté aussi visiblement très proche des services spéciaux : il fut en effet membre en 1989 de la Commission on Aviation Security and Terrorism (PCAST) après l’explosion du Boeing de la Pan Am de l’accident de Lockerbie, (Flight 103) survenu le 21 décembre 1988. La Mena a donc bien deux mentors ! Un républicain tendance dure, et un démocrate tendance molle. Mais à la Mena, on ne fait pas que fourbir les avions pour les Contras au Nicaragua.

A la Mena, les avions d’Ariana ont été clairement vus, notamment chez Dodson International Parts, une société de pièces détachées d’avion de l’Arkansas, installée sur place à Rantoul.En septembre 2009, elle vendait toujours un vieux B-727 d”Ariana qui a donc depuis trouvé preneur…. „Une autre révélation intéressante qui se répercute au travers des échos des opérations secrètes de renseignement américains est la confirmation que Dodson exploite une entreprise distincte dans l’Arkansas appelé Mena Aerospace Inc, situé à l’Intermountain Mena Aéroport municipal. En fait, un site Web de spotters a même espionné un avion appartenant à Dodson International sur la piste de la Mena l’aéroport en 2006. Cet aéronef est actuellement inscrit chez Dodson International, selon les registres de la FAA, mais il était la propriété dans le début des années 1990 d’Ariana Afghan Airlines”. A la Mena, il y a deux entreprises spécialisées dans la peinture d’aéronefs de grande taille : dans un si petit aéroport, c’est plus qu’étonnant. La encore, nous y reviendrons bientôt… Or, à partir de Dodson, on retombe sur ce qu’on déjà croisé ici à de multiples exemplaires : le trafic de drogue incluant des jets, dont le fameux DC-9 capturé à Mexico avec 4,5 tonnes de cocaïne à bord le 21 avril 2006 et particulièrement bien repeint, avec des symboles calquant très pour trait une organisation gouvernementale. L’appareil appartient à O’Connor’s Core Investments, une firme créée par le pilote du Gulfstream II crashé au Yucatan bourré de plus de 120 sacs de coke (pour 4,5 tonnes à nouveau !), qui avait été rachetée par Dodson ,juste avant le crash. Armes, drogue, la Mena a servi a beaucoup de choses… on retombe sur du sulfureux ! On saura peut-être un jour ce qui s’est passé la-bas (j’y reviendrai bientôt), et pour l’instant ne retenons qu’un nom : celui de Barry Seal, ami de Peter Goss(patron de la CIA sous G.W.Bush) et mercenaire des Contras, roi du pilotage de C-123 Provider et mort assassiné à Bâton Rouge, en Lousiane, le 19 février 1986 alors qu’il venait juste de commencer à parler. Dans le milieu, on ne fait pas de vieux os avec une langue bien pendue. Ses tueurs ? Des membres du Cartel de Medellin, retrouvés et envoyés en prison pour la vie en 1987.

Tout un système, donc, avec des pistes d’atterrissages semi-clandestines au cœur même des Etats-Unis, où atterrissent des „avions gris”, le surnom que l’on donne à ceux qui n’ont pas de marquage visible. Ou, qui, lorsqu’ils en ont un, est le même qu’un tout autre appareil existant : ce qui signifie que l’Agence Fédérale Américaine de l’Aviation couvre elle aussi les opérations ! La Mena, ou Base Camp , minuscule aéroport du Nevada en plein milieu d’un ancien site d’essais nucléaires (idéal pour dissuader les visiteurs, les panneaux dissuasifs „attention aux radiations” ça aide ! – ça ou les rumeurs sur les martiens !-) où avaient été vus de petits avions, un Pilatus blanc (V20A/PC-6), un CASA militaire, CN-235 immatriculé 66049, et deux Cessna Caravan 208 (N208NN et N403VP) de la base de Pope, du 427th Special Ops Squadron, spécialisé dans les opérations „hors normes officielles”. Un bien étrange „campement” muni de caméras et de gros radars. Qui reçoit régulièrement la visite de son Beechcraft N20RA attitré, celui de Janett Airlines, les avions liés aux activités les plus secrètes. Pas loin de la base de Nellis. Des avions tous retrouvés à Bagram, en 2003, aux côtés d’un Hercules, le C-130 N923SJ, assez spécial, lui aussi, car doté d’une décoration civile de Southern Air Transport, nommé aussi Air Foyle, qui sera vu lui aussi au retour sur le terrain de Base Camp . Et deux ans plus tard déjà repeint aux couleurs de Prescott Support Compagny( alors N3755P), puis devenu le N° 382-4673 chez Safair, censée travailler pour la firme de pétrole Oil Spill Response Ltd, OSRL. Bref, un avion changeant souvent de look. Un C-130 régulièrement vu en même temps que les gros Ilyushin IL-76 de…Victor Bout, qui a partagé Air Foyle Charter, via un des paravents de Bout appellé Norse Air Charter… A l’occasion Bruce Bird, le porte-parole d’Air Foyle, avait avoué que „Victor se présente à nous tous comme une personne et une entreprise dignes de confiance J’ai eu une longue conversation avec lui en Afrique du Sud et il semblait avoir un bon sens pratique qui comprenait l’entreprise. Nous ne savions pas que Bout était soupçonné jusqu’à ce que les journaux le rapportent. ”

C’est fou, en effet, avec Victor Bout le nombre de gens qui ne savaient pas ce qu’il faisait exactement…

PS : en attendant d’en savoir davantage, on peut regarder l’excellent reportage de CBS de mars 1994 sur le sujet de la Mena. La mise en cause de Rich Moutain Aviation y est nette et affirmée. De même que les manœuvres judiciaires pour cacher tout le trafic. On en reparlera bientôt en détail. Le documentaire de 1987 avec le logo „war on drugs” (à mettre aux côtés de ’War on Terror”) est tout aussi affligeant pour le régime de Clinton. La cocaïne est bien citée comme le moteur financier de la fourniture d’armes aux Contras. C’est le début d’une histoire qui se continue aujourd’hui… en Afghanistan. L’avion civil utilisé sur les bases US de l’armée était déjà déguisé en appareil humanitaire… l’avion était un DC-6 du Honduras. „Dans son témoignageen date du 9 août 1985, Oliver North résume dans une réunion avec Robert Owen („Rob”), sa liaison avec les contras. Ils discute d’un avion utilisé par Mario Calero, le frère d’Adolfo Calero, chef de la FDN, pour le transport de fournitures aux contras de la Nouvelle- Orléans au Honduras. North, écrit : „Le DC-6 du Honduras qui est utilisée pour les vols de la Nouvelle-Orléans est probablement être utilisé pour le transport de drogue aux Etats-Unis”. Très tôt, on trouve des Ill-76 dans l’histoire : n avril 1983 trois avions Libyens (LARAF) Il-76TDs et un C-130 atterrissent à l’aéroport de Manaus, au Brésil, après qu’un des l’IL-76 ait annoncé avoir certains problèmes techniques. Les appareils ont ensuite été fouillés par les autorités brésiliennes : au lieu de fournitures médicales – comme cités dans les documents de transport – il y avait 17 caisses avec dedans des avions Aero L-39 démontés à destination du Nicaragua. La cargaison a été mis en fourrière, tandis que les transports ont été autorisés à retourner en Libye d’où ils venaient. Les avions étaient siglés des Jamahiriya Air Transport. A Tripoli, on peut en voir encore, toujours actifs, avec en fond d’aéroport les avions de l”époque, abandonnés..

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