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marți, decembrie 10, 2024

Viktor Bout – Dosar complet de crimă organizată și terorism în limba franceză – ep.15

Iată ce ascund Traian Băsescu și camarilla sa din parchete sau servicii secrete

 Vă prezentăm în continuare, în serial, una dintre cele mai complexe documentații referitoare la crimă organizată și terorism, derulate de celebrul traficant de armament Viktor Bout și complicii săi. Reamintim că celebrul Bout a fost prins de autoritățile americane, judecat și condamnat la 25 de ani închisoare de abia după ce serviciile secrete române (partenere de trafic cu armament ale lui Viktor Bout) l-au trădat. Parchetul General și serviciile secrete române au deschis cu această ocazie dosarul strict secret de importanță deosebită 628/D/P/2005, care și astăzi este ținut la sertarul cuplului Băsescu-Kovesi. Dosarul “Armamentul”, cum este acesta cunoscut,  a fost disjuns în 4 iulie 2005, din dosarul “Răpirea din Irak” și conține date importante din dosarul Țigareta 2. Inclusiv Anexa S207 a dosarului Țigareta 2, secretizată abuziv de Palatul Cotroceni. Iată de ce s-au deplasat în ianuarie 2008 ofițerii DEA USA la București și de ce au lucrat cu procurorii DIICOT la prinderea lui Viktor Bout ! Iată ce ascunde dosarul “Răpirea din Irak” în partea sa secretizată abuziv de Traian Băsescu și mai ales, de ce au fost maziliți procurorii șefi adjuncți ai DIICOT, Angela Ciurea și Ciprian Nastasiu. Iată  motivele pentru care singurii teroriști ai României Omar Hayssam și Mohamad Munaf ( parteneri de afaceri cu Bout și complici ai serviciilor secrete române) au fost scoși din țară sau predați autorităților americane. Ce mai ascund complicii români ai lui Viktor Bout dela Cotroceni și din Ministerul Public ? Veți afla în continuare. Din păcate, informațiile ne-au fost furnizate în limba franceză, neavând timpul necesar traducerii.

 Dans toute la saga du marchand d’armes un événement fortuit apparaît soudain au début des années 90. C’est celle d’un crash, le 10 juin 1991 exactement en Angola, encore une fois, lié au marchand d’armes : celui d’un C-130 utilisant les mêmes méthodes de camouflage discret de Viktor Bout. Il provient de Santa Lucia, et effectue alors ce qu’il est communément appelé une „opération grise”, du nom de la couleur de revêtement de l’appareil qui vole sans aucun marquage. En Indonésie, en 1958, des Invaders, des Mustang et des C-46 volaient de la même façon : les B-26B Invaders voalnt entièrement peints de noir, eux (pour les „black operations” comme celle de l’Haik !)  : c’étaient des avions de la CIA, luttant alors contre la guérilla communiste (*). Notre avion très spécial, lui, avait été affrêté par une société où Viktor Bout avait des intérêts, mais contenait un directeur de mines de diamants et… le neveu d’un sénateur américain, Curt Weldon, qui, depuis, n’a eu de cesse de s’en prendre… à la CIA, responsable, selon lui du décès d’un membre de sa famille. Un Weldon en contact avec Manucher Ghorbanifar, vendeur d’armes connu, et Fereidoun Mahdavi, ancien proche du Shah, et un Weldon ayant participé à l’opération grotesque des chars soviétiques repeints refourgués aux irakiens… après bakchich (tout cela avec l’approbation de Petraeus…).

 Roumanie, Moldavie mais aussi Slovaquie. Parfois, les avions de Bout font le relais des autres : en janvier 1999, le Sunday Times de Londres a également indiqué que Sky Air Cargo, de Londres, et la Airlines Occidental, d’Ostende appartenant à un commerçant belge d’armes, Ronald Rossignol, (associé de Viktor Bout), ont utilisé de vieux Boeing 707 chargés de fusils d’assaut AK47 et des mortiers portatifs de 60 mm vers Bratislava, la capitale slovaque. Soi-disant destinés à l’Ouganda, les armes, à raison de 40 tonnes à la fois, sont allées au Libéria et vers la Gambie, où elles ont été ensuite transférées sur les vols à partir d’un aérodrome de brousse à Kenema en Sierra Leone, par les services de Victor Bout. Finalement, les armes ont été apportées à des rebelles dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La RDC et le Rwanda, où l’on trouve l’armée française.. qui a le même problème qu’auront plus tard les USA en Irak : la logistique ne suit pas, les Transall ne suffisent pas…. Sky Air et Air Atlantic Cargo, propriété de l’irano-américain Farhad Azima, magnat de l’aviation et trafiquant d’armes, exploitaient en effet le Boeing 707 J6-SLF (ici en 1982 et là repeint en 1986) appartenant à Santa Lucia, surnommée l’Oliver North Airways Company, en partenariat avec la société Heavy Lift où apparaissait Viktor Bout.

 Des armes d’Europe Centrale à bord d’avions américains ? Oui, et ça se passe en Afrique, en Angola notamment, via la fameuse Santa Lucia. Où des sénateurs ou ces congressistes US s’agitent en coulisse pour armer des factions rivales, et avec qui Viktor Bout a des contacts. Ces liens entre Victor Bout et les USA deviennent une évidence lors d’un crash inopiné. L’affaire sera promptement étouffée, de peur de révéler ses liaisons dangereuses dans le grand public US. Le crash d’un C-130 aux couleurs de TAAG, au décollage de Luanda en Angola, en juin 1991 qui avait fait 9 morts, dont quatre ressortissants étrangers. Un italien et trois américains. A bord, pas d’armes, mais „des cigarettes et du whisky” selon la version officielle. L’avion étant en partance pour Cafunfo, la région des mines de diamants. Une agence de presse angolaise révèle très vite le nom des trois américains : le commandant Robert Snellgrave, le mécanicien Robert Weldon et le load master Chuck Henrichs (au départ, on cite Pharies ’Bud’ Petty, le patron de Tepper comme pilote). Catastrophe ! Ça n’aurait pas dû filtrer ! Aux USA, c’est l’affolement et on fait tout pour que le fax ne parvienne pas aux agences de presse. L’avion appartient à Roy Reagan, de Santa Lucia Airways, en relation avec Victor Bout. Mais ce n’est pas cela que la presse retient : non, c’est que le mécanicien décédé à bord n’est autre que le neveu du sénateur Curt Weldon, qui à partir de là va développer une haine assez phénoménale envers la CIA, qu’il va accuser d’être responsable de la mort de son neveu : il n’a pas tort en fait, l’opération prévue par le C-130 était bien une opération secrète comme on va le découvrir. Une opération qui est le fruit d’un vaste montage en équipements : les avions sont bien des avions civils américains, mais détournés de leur rôle principal. Or Weldon, on le sait, est très mouillé dans les affaires d’armement, et sa famille (sa fille) a des liens très particuliers avec des amis de Milosevic.

 L’avion du neveu appartenait à Santa Lucia et était en pleine opération „grise” lorsqu’il s’est crashé, ou plus exactement travaillait loin de l’endroit où ils auraient dû le faire. En fait, c’est un peu l’équivalent de la Sécurité Civile qui servait de couverture à ces opérations : c’étaient des avions des Services des Forêts US, en train de faire une „étude” du „milieu” selon les explications offcielles : encore une énième „dénégation plausible” !. „Le problème entre Curt Weldon et la CIA se pose en raison des liens entre Roy Reagan et Santa-Luciea Airlines. Il semble que le neveu de Curt volait, comme mécanicien, en Angola sur les missions secrètes de la CIA utilisant des aéronefs ayant appartenu à (ou devraient avoir appartenu à) aux Service des forêts des États-Unis. Les avions américains du service des forêts avaient interdiction par la loi d’opérer en dehors des États-Unis. Weldon, à juste titre, a donc voulu comprendre la nature du voyage de son neveu, mais la CIA l’a fait tourner en rond. Weldon, lors d’une séance du Congrès, l’a pris comme un insulte personnelle”. Voilà comment un pro-interventionniste, lui-même mouillé jusqu’au cou dans des ventes d’armes secrètes (rappelez-vous l’histoire des T-72 inutiles de l’armée irakienne !) va se retrouver à la tête d’une contre-enquête pour des raisons familiales…

 D’où venait le C-130 ? oh, de loin : d’Australie, en passant par la Mena (on y revient !) : „au moins un de ces C-130 ex-australiens a été impliqué à la Mena, Arkansas, dans des opérations de transports d’armes de la CIA et de drogues. Un autre, ayant sur la queue le numéro N69P, était exploité par Roy Reagan via un contrat de l’ U.S. military’s Nuclear Defense Agency. Ce même avion sera un jour saisi par la DEA à Miami, en Floride, lors d’une mission sur la contrebande de cocaïne”. Les avions étaient peints intégralement en gris sans aucune marque distinctive, ce qui leur a valu leur surnom : „l’avion-cargo d’exploitation forestière qui le mènera en Angola a été l’un des « Ghosts Gray,« ainsi nommé pour sa peinture ardoise” il portait le N° N9205T. Officiellement loué à Tepper Aviation, de Floride. L’avion crashé appartenait en fait à Detrich Reinhardt et Peter Turkelson. Deux membres connus de la CIA : les propriétaires de Santa Lucia (avec Viktor Bout). Ou comment un avion enregistré dans les Barbades, loué à une société de Floride, travaille au nom de l’ONF US en plein milieu de l’Afrique !

 Et comme le monde est tout petit, dans celui des trafiquants, les deux hommes nous ramènent en Floride sur un terrain d’aviation très connu : „Nous avons découvert que l’une des sociétés active de Reinhardt à Charlotte County Airport, Caribe Air, avait eu à faire des affaires avec Rudi Dekkers d’Huffman Aviation. Air Caribe appartient en particulier à la CIA, dont défaut notoirement connu est d’avoir eu tous ses avions saisis à la Mena, Arkansas, après que les procureurs du gouvernement aient accusé l’entreprise d’utiliser ses avions pour le transport de cocaïne d’une valeur de plusieurs milliards de dollars aux États-Unis. Dekkers avait signé un contrat de maintenance „A” avec l’entreprise Reinhardt . C’est sans doute juste une autre coïncidence…”

 Le crash embarrasse sérieusement le Congrès pour une autre raison : alors qu’il a accepté de fermer les yeux sur les livraisons d’armes à l’UNITA, il apprend que cette fois c’était l’autre côté qui était fourni par la CIA…”L’avion était en mission pour le gouvernement angolais, il a été découvert, chargé d’une cargaison de whisky et de cigarettes. Des observateurs de l’époque avait noté avec ironie que, tandis que la CIA avait pendant des années été secrètement appuyé l’autre côté dans le conflit angolais, à savoir les rebelles de l’UNITA de Jonas Savimbi, il semblait maintenant jouer des deux côtés”. De 1970 à 1980, l’UNITA de Savimbi avait reçu plus d’un milliard de dollars d’aides par les USA. Mais les doutes en vont pas demeurer longtemps.”Bien que le Congrès n’ait pas été amusé par la mort du neveu, la question a été rapidement abandonnée. Curieusement, Caribe Air est aujourd’hui contrôlé par un banque offshore située sur l’île des Caraïbes de la Dominique, Banc Caribe, une banque privée qui est l’objet d’une enquête actuellement par les autorités dans les noms impliqués dans les partenariats offshore secrets, d’Enron, dont beaucoup ont le nom de „Caribe” dans leur titre. Quand quatre banquiers offshore ont été arrêtés aux États-Unis pour blanchiment d’argent Banc Caribe Ltd, de la Dominique a été nommé dans l’un des les plaintes déposées”. Décidément, on touche à chaque fois haut placé : Enron, maintenant !

 Dans l’avion, décède également donc Charles ” Chuck” Hendricks, originaire d’Acorn, dans l’Arkansas : lorsque ses parents l’apprennent, ils sont éberlués : pour eux, leur fils leur avait dit qu’il travaillait pour „une mission humanitaire apportant des vivres contre la famine en Afrique”. Or Acorn est à à peine „6 miles” de … la Mena (9,6 km !). Leur fils y travaillait, donc ! Selon les parents toujours, leur fils travaillait pour une firme appelée „Unitrans International”. Un autre décédé, Robert Snellgrove, travaillait lui pour „Majus Aviation”. Les deux firmes avaient leur siège à Lakewood, Colorado, et à Punta Gorda, en Floride. Le C-130 avait été fourni par CZX Production, qui le louait à TAAG. Pour leurs parents, Hendriclks était censé travailler à Francfort, en Allemage, et pour Snellgrove à Lindz, en Autriche : apprendre leur décès en Angola avait constitué un choc certain. Selon les familles, les deux hommes ne semblaient pas savoir que leur mission était illégale. Or, une constatation s’imposait : les patrons de „Caribe Air Transport” et „Unitrans International” n’étaient autre que Detrich Reinhardt et Peter Turkelson. Tout le montage tortueux était l’œuvre de la CIA. Les familles souhaitaient une enquête, car selon eux l’avion avait explosé juste après le décollage, ce qui aurait pût être l’effet d’une bombe à bord. A l’intérieur de l’avion, il y avait aussi Mjose Simao Neto, le propriétaire Angolais d’une mine de diamants, sa femme et leur enfant : la femme, très gravement blessée, aurait survécu au crash.

 Tepper Aviation, épinglé en 2009 par le Parlement Européensur les vols de redditions pour Guantanamo :”Tepper Aviation est une société contrôlée par ou liée d’une manière ou d’une autre à la CIA. Selon le rapport d’Amnesty International, Tepper Aviation serait impliqué dans des opérations de remise par le biais d’un ou plusieurs de ses avions. La société opère à partir de l’aéroport de Bob Sikes, en Floride. La base européenne est Rhein-Main, en Allemagne. Tepper utilise trois avions appartenant à la société-écran Rapid Air Trans : le Lockheed N2189M, le N4557Cle N8183J” (photographié ici à Glasgow).Trois C-130 capable en une seule journée de redevenir… gris. Floride-Allemagne : la voie royale pour écouler la drogue en provenance de Colombie…

 Rapid Air Trans, société civile trahi par ses notes de carburant facturées à l’armée, comme l’avait indiqué Amnesty dans son rapport :”Selon l’article publié par AP, des permis d’atterrissage et d’achat de carburant sur les bases américaines du monde entier ont été délivrés aux 10 compagnies sous contrat avec le NELO (c’est le Navy Engineering Logistics Bureau ou NELO, le Bureau logistique de la marine US ! )entre 2001 et 2004. Les contrats pour 2004, 2005 et 2006 examinés par Amnesty International indiquent que 12 compagnies sont actuellement autorisées à atterrir sur des bases américaines dans le monde entier, mais que des permis avaient été accordés précédemment à 38 autres, parmi lesquelles figuraient Aviation Specialties, Devon Holding & Leasing, Path Corporation, Rapid Air Trans, Richmor Aviation, Stevens Express Leasing et Tepper Aviation ; toutes ces sociétés auraient joué un rôle dans des « restitutions » par l’utilisation d’un ou de plusieurs de leurs avions. Nombre d’entre elles figurent également sur des listes de conventions commerciales d’achat de carburant dans le cadre des contrats du Centre d’assistance énergétique du ministère de la Défense.”

 L’histoire du C-130 crashé en Angola est en effet un superbe sac de nœuds qui fait remonter à la surface en 1991 toute l’histoire des contras. Le patron de T&G, d’abord, est en effet une vieille connaissance de l’espionnage : Jack Chisum , patron déjà d’ Evergreen et de Southern Air Transport (deux sociétés où la CIA est présente) était aussi vice-président de T & G, installé à Chandler, en Arizona. Il est accusé par un enquêteur d’avoir été poussé par les autorités de faire avec Evergreen et Southern Air Transport des opérations destinées à „muscler l’usage des actions de C-130 au Moyen-Orient.” C’est Jack qui a défini le contour de la mission de ses C-130 au Koweït, où le contrat de T & G et du Service des Forêts ont imposé des missions de C-130 au Koweït à la fin de la guerre du Golfe. T & G aurait été transporteur de l’équipement pétrolier clandestin de Bechtel Corporation, et Evergreen et Southern Air auraient aussi servi à faire entrer illégalement du whisky dans le monde arabe. Quelle que soit sa cargaison, T & G a été sous contrat pour Bechtel à travers une société appelée Martech. Les avions destinés à la mission au Koweït ont été finalement rappelé aux États-Unis, et ont été transportés au complexe d’Evergreen à Marana, en Arizona”. Chisum mourra un jour écrasé par une voiture alors qu’il marchait le long de la route. Pour certains on l’avait réduit au silence. „En Février 1998, une femme d’un pilote de Tepper Aviation a témoigné en face d’un jury en Alabama, Etats-Unis, sur sa connaissance concernant les activités de trafic de drogue des hommes d’affaires locaux : un peu plus tard, elle a trouvé un serpent Sidewinder dans sa boîte aux lettres” … on est bien dans un milieu où on préférait des carpes à des perroquets. Quitte à se séparer des beaux parleurs de façon musclée.

 Le montage de l’opération est en effet très complexe, et visiblement fait pour brouiller les pistes. „L’un des C-130 obtenus par Reagan avait été revendu à l’un des entrepreneurs de lutte contre les incendies, Hemet Valley Aviation, en Californie. Or un document fédéral de 1983 l’avait identifiée comme étant la société qui avait inspecté le C-123 cargo qui a ensuite été abattu lors d’une mission d’approvisionnement au Nicaragua, pour les pour rebelles Contras soutenus par la CIA. L’inspecteur s’appelait James P. Ross. Eugène Hasenfus survécu à ce crash et avait désigné les agents de la CIA, avec qui il avait travaillé, détruisant ainsi la thèse du gouvernement comme quoi il n’aidait pas les Contras. De même ce C-123 avait également été utilisé par le pilote de la CIA Barry Seal dans ses vols de trafic de cocaïne”. Les C-130 d’Hemet Valley Aviation seront revendus à Michael Zincka Leasing en 1989… puis à la sécurité Civile Française, qui les utilisera deux ans… sans qu’en sache rien en France. On ne sait pas si les premiers épandages d’eau ont révélé des traces de cocaïne à la place de retardant…

 Des avions qui ne transportent pas que des armes en effet : quand ils traversent l’Atlantique, c’est plein de drogue. „Dans la fin des années 1970 et au début des années 80, l’ex-militaire et membre de la CIA Gary Eitel, également plus tard avocat, a révélé que la CIA avait l’intention de déplacer un certain nombre C-130 d’Australie vers le secteur privé et de les transférer vers Bogota en Colombie. Ils devaient être utilisés pour de la drogue de contrebande,” a déclaré Eitel. Le procureur chargé du transfert était un homme du nom de John Ford, qui, plus tard, représentera Pacificorp (…) Plusieurs des C-130 australiens ont été utilisés pour le commerce de la drogue et ont été déménagés dans des installations en Arizona et à Mena, dans l’Arkansas, sur leur chemin du trafic de cocaïne…” Les armes et la drogue, par les hauts revenus qu’ils génèrent, sont très souvent liés. Et comme base, on retrouve nos deux points favoris d’atterrissage des avions de la CIA…

 Gary Eitel est en fait un excellent témoignage du procédé tordu mis en place : „en avril-mai 1989, pendant que je travaillais chez Evergreen International Airlines, on m’a dit que, dans un avenir proche, je pourrais être appelé à voler pour le gouvernement américain sur lses C-130 d’Evergreen. Les avions étaient basés à Evergreen’s Marana, une base en Arizona exploitée par le Service des Forêts (une base de „haute sécurité”). Toutefois, les avions ont été utilisés par Evergreen non pas à des fins de lutte contre les incendies, mais plutôt au transport de marchandises.” A la Mena, on a décidément tout fait… „prendre connaissance du fait que le gouvernement a couvert les activités des C-130 provient été de la base aérienne d’Evergreen Marana sous le couvert du Service des Forêts me préoccupe, parce qu’on ne pourrait les utiliser, dans la lutte contre les incendies. J’ai signalé cela au un ministère de l’agent de la Défense que je connaissais depuis un certain nombre d’années, Tom Miller. J’ai joint la déclaration de Tom Miller (….)” M. Miller est connu depuis plus de 20 ans.Ç’est un agent du ministère de la Défense, puis du gouvernement sous couvert de la FAA, aussi longtemps que je l’ai connu”, déclare Eitel : combien de massifs ont brûlé faute de C-130 à eau indisponibles car effectuant des opérations spéciales, on ne le sait. Mais on connait au moins le nombre de morts que la pénurie d’avions a fabriqué  : „en 1994, après la mort tragique de 14 sapeurs-pompiers dans un feu de forêt du Colorado, le propriétaire des appareils appelés pour circonscrire le sinistre, Cal Butler, a écrit au gouverneur du Colorado une lettre inquiétante. Butler, a été l’un des pionniers des techniques de la lutte contre les incendies de forêt avec des avons, a déclaré au gouverneur Roy Romer que la perte de vies aurait pu être évitée si davantage de bombardiers d’eau avaient à sa disposition pour étendre du retardant.”  Mais les opérations spéciales en Afrique ne pouvaient pas attendre, sans doute !

 Marana, ainsi décrite en blog : „En fait, Marana est à environ 20-30 miles au nord de Tucson (peut-être plus, je ne me souviens pas exactement). Quand j’y étais pour leur amener „Sweet Judy” (l’avion de tests de Raytheon) il y a plusieurs années de ça, ils avait environ 100 différents types d’ avions en stock. Et beaucoup (peut-être 15) d’ aéronefs à diverses étapes de l’entretien, dont deux 707 pour le programme J-Stars. L’équipage m’a dit qu’il y avait plusieurs zones interdites dans le complexe qui sont utilisées à des fins de formation par divers organismes gouvernementaux. Comme certains d’entre vous se souviennent un peu, cette installation a aussi été dans le siège d’Intermountain Aiation, le paravent de Pacific Corporation et Air America.” On comptera 204 appareils en 2009 à Marana comme le note le reportage de CBS sur les pilotes au chômage…

 Et cela ne s’arrête décidément jamais : „le 8 Janvier 2003, l’armée de l’air autrichienne a même envoyé des deux avions de combat vérifier un vol suspect d’Hercules sous le numéro d’enregistrement N8183J (ici au décollage ce jour-là même !). Une enquête a révélé plus tard que l’avion avait décollé de la Rhein-Main Airbase, la base aérienne de Francfort et était exploité par Tepper Aviation, qui est considérée comme une société écran de la CIA.” dit le Der Spiegel. Les enquêtes de journalistes autrichiens sur la destination de l’Hercules intercepté le 21 Janvier 2003 ont révélé que l’avion était en vol vers Bakou, en Azerbaïdjan. Les chefs de guerre locaux sont connus pour trafic de drogue : pas moins mais 3 699 kg de drogues ont été« exportées » en Haut-Karabakh à partir de la seule année 2002, et il est probable que l’avion était en cours pour prendre le prochain „envoi” …

 L’Azerbaïdjan, un autre endroit clé du trafic de Viktor Bout, en effet… ce que nous allons vérifier très bientôt… dans la suite de cette enquête.

 (*) avec notamment celui du mercenaire Allen Pope, qui se fera descendre et se fera arrêter le 18 mai 1958 à bord de son B-26 du Civil Air Transport (pré Air-America). Pope a été décoré de la légion d’honneur en 2005 par Jean-David Levitte, le proche conseiller de N.Sarkozy, pour services rendus à Dien Bien Phu en 1954…

 

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